mardi 17 avril 2007

Liberté


Liberté, j'écris ton nom ... mais à Mayotte, après quatre semaines de grève, seule une petite poignée d'enfants est retournée à l'école pour rejoindre un enseignant courageux. Par crainte des représailles, la police monte la garde toute la matinée.
Liberté, j'écris ton nom ... mais à Mayotte, quatre jours avant le premier tour des élections présidentielles, aucun panneau électoral n'est présent, aucune profession de foi des candidats n'est accessible au citoyen.
Liberté, j'écris ton nom... mais à Mayotte, on te coupe le téléphone au moindre retard de paiement, alors que ta lettre doit parcourir 11 ooo kms pour atteindre la métropole après avoir bravé les grèves générales à répétition.

LIBERTE, école de Cavani Stade.

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