La famille est presque réunie en la commune d'Abondant dans l'Eure et Loire; Simon, de retour d'un séjour linguistique en Angleterre rentre aujourd'hui. Demain, Philippine recevra les sacrements du baptême dans l'église qui a marié ses parents. Le bon Abbé est toujours là aussi. Nous l'aimons beaucoup, il a une approche toute simple de la religion. Il explique tout facilement et avec beaucoup d'amour; très loin du dogmatisme froid et intellectuel du Pape.
A cette occasion, nous recevrons la famille et les amis qui ne sont pas encore partis de la région parisienne pour les vacances. D'autres rencontres après plus de deux ans d'absence...
La première compagnie
samedi 28 juillet 2007
mercredi 25 juillet 2007
Hors Mayotte (2)
Tout se passe pour le mieux.
La soirée au pub était très sympa. Ils devaient être une dizaine, ils vinrent à 25, mes anciens collègues de travail ! C'est une joie diffuse que de constater après plus de deux ans, que l'on se presse pour venir me voir. J'ai donc laissé quelques traces dans la mémoire de mon ancienne équipe. Merci à eux.
Hier, j'ai également revu d'autres amis. Nous avons même pu prendre l'apéritif dans le jardin, ce qui d'après mes interlocuteurs est une chose rare.
J'apprécie d'être pour la première fois en région parisienne sans y travailler. Je flâne, je vois mes amis, je circule facilement et me gare sans difficulté. Quel pied !
La première compagnie.
La soirée au pub était très sympa. Ils devaient être une dizaine, ils vinrent à 25, mes anciens collègues de travail ! C'est une joie diffuse que de constater après plus de deux ans, que l'on se presse pour venir me voir. J'ai donc laissé quelques traces dans la mémoire de mon ancienne équipe. Merci à eux.
Hier, j'ai également revu d'autres amis. Nous avons même pu prendre l'apéritif dans le jardin, ce qui d'après mes interlocuteurs est une chose rare.
J'apprécie d'être pour la première fois en région parisienne sans y travailler. Je flâne, je vois mes amis, je circule facilement et me gare sans difficulté. Quel pied !
La première compagnie.
lundi 23 juillet 2007
Hors Mayotte (1)
Il était prévu de maintenir l'intérêt que vous portez pour ce blog sur notre vie à Mayotte. Une série de photos avaient été sélectionnées, à publier régulièrement. Dans les péripéties du départ, la précieuse clé USB a été oubliée.
La première compagnie à néanmoins décidé de continuer à écrire quelques articles...sur notre séjour en métropole.
Impressions
Je suis arrivé à Paris à 5h15, dimanche. J'ai attrapé froid dans l'avion. Finalement, c'était une bonne préparation pour le temps qu'il fait dans la capitale. En ce premier jour, les femmes de la famille m'ont bichonné. Ma mère tout d'abord, chez qui je loge et ma grand-mère qui m'a invité à dîner.
Paris n' a pas changé. Ce lundi matin, j'ai effectué quelques courses dans les rues du 16ème. Il fait gris et il pleut légèrement, les gens vaquent rapidement à leurs occupations. J'ai retrouvé cette odeur si typique, elle ne m'est pas désagréable. Ce soir je dois retrouver des anciens collègues de travail dans un pub. Je suis impatient !
La première compagnie
La première compagnie à néanmoins décidé de continuer à écrire quelques articles...sur notre séjour en métropole.
Impressions
Je suis arrivé à Paris à 5h15, dimanche. J'ai attrapé froid dans l'avion. Finalement, c'était une bonne préparation pour le temps qu'il fait dans la capitale. En ce premier jour, les femmes de la famille m'ont bichonné. Ma mère tout d'abord, chez qui je loge et ma grand-mère qui m'a invité à dîner.
Paris n' a pas changé. Ce lundi matin, j'ai effectué quelques courses dans les rues du 16ème. Il fait gris et il pleut légèrement, les gens vaquent rapidement à leurs occupations. J'ai retrouvé cette odeur si typique, elle ne m'est pas désagréable. Ce soir je dois retrouver des anciens collègues de travail dans un pub. Je suis impatient !
La première compagnie
vendredi 20 juillet 2007
Revenir
Habiter loin de son territoire d'origine, c'est se donner des émotions lorque l'on y revient.
Demain la première compagnie prend à son tour l'avion pour retrouver sa famille et ses amis.
Il n' a pas vu Paris depuis 27 mois !
La mode vestimentaire a sans doute changé. Il va en sourire...
Plus que tout, les rencontres vont être intenses.
C'est pour pouvoir prendre d'autres photos de réunions entre amis, comme celle présentée ici et saisie il y a trois ans maintenant qu'il est heureux de rentrer.
La première compagnie.
mardi 17 juillet 2007
Couleur marine
dimanche 15 juillet 2007
Nos enfants et Mayotte (4)
Dernier feuilleton de notre épisode, Simon est le premier de la fratrie. Il est exigeant et critique envers les autres ce qui le rend dificille à vivre. Bileux, il s'angoisee d'un rien et semble en permanence stressé.
Son cerveau va plus vite que les autres. Il calcule de tête à grande vitesse, termine les jeux sur console et répond aux questions qu'il a lui-même posé avant son interlocuteur. Il est passionné par les matières scientifiques au collège. Le français et l'anglais l'ennuie. Il travaille peu et trop vite à l'école ce qui l'a empéché cette année d'être dans les premiers.
Il forme une bande d'ami avec quelques autres, visibles içi sur la photo. Ensemble, ils se retrouvent presque toutes les fins d'après-midi pour taper dans la balle. Mayotte lui offre sans doute un cadre moins formel où sa préadolescence semble s'épanouir.
Dans les périodes où il est serein, il est adorable et prévenant. Il est capable d'attention envers les plus petits ce qui etonne toujours les parents que nous sommes. En bref, il est tout ou rien !
samedi 14 juillet 2007
Nos enfants et Mayotte (3)
Philippine. Fifi pour tout le monde. Evidemment c'est la fille de son père. La dernière de la fratrie après trois fils. Celle qu'on espèrait sans jamais la demander. Philippine ne souvient pas de la métropole. Elle ne souvient pas non plus qu'elle a boudé son papa une journée entière lorsqu'elle l'a retrouvé à Mayotte après trois mois sans lui. Fifi danse, chante, parle sans discontinuer à des êtres imaginaires. Elle sourit sans cesse. Son energie semble inépuisable. Fifi a découvert l'école en toute petite section. Un trimestre pour s'adapter et la voilà grande et tout à fait à l'aise. Elle a un délicieux accent Mahorais quand elle exprime une exclamation !
Capable de grosse colère, elle aime venir faire des calins lorsque le sommeil lui vient.
Son père lui passe beaucoup mais elle n'en abuse pas...
Demain, Simon l'extrême
jeudi 12 juillet 2007
Nos enfants et Mayotte (2)
Gustave à six ans. Il est insaisissable. Il est à la fois le plus cartésien et celui qui s'exprime le mieux. Tout petit, il a gazouillé avant les trois autres au même age. Il joue avec son plus grand frère et sa petite soeur. Il est fidèle en amitié. Ses amis sont très importants. En quittant Nanterre, il a aussi quitté un ami. Arrivé içi, il a été en moyenne section dans une école au milieu de la boue en saison des pluies. Il mettait près d'une heure pour rentrer avec la tournée du taxi. Mais il s'est lié avec un super copain. Cette année, en grande section, il a d'abord passé un trimestre collé à son pote qu'il a suivi dans une nouvelle école très sympa. L'arrivée d'un troisième larron, en cours d'année a heureusement cassé ce binome et les trois compères ont animé la classe...Gustave faisant preuve de mesure néanmoins.
A Mayotte, il a découvert la musique. Il chante juste. Il est impatient de commencer l'instrument. Il a débuté le football et je dois reconnaître (je suis son éducateur au club) que s'il n'a pas un génie particulier à la conduite de la balle, il est tellement appliqué que ses progrès sont visibles.
Au final c'est un garçon raisonnable (par exemple, il va se coucher seul dès qu'il sent la fatigue lui tomber). Son plat préféré est la quiche lorraine de sa maman.
Demain, fifi, phénomène mondial.
mercredi 11 juillet 2007
Nos enfants et Mayotte (1)
Lorsque nous avons décidé de venir nous installer à Mayotte sur les bons conseils d'un vieil ami, nous avons imaginé comment nos enfants pouvaient réagir dans un nouvel environnement.
Après deux ans, nous sommes heureux de leur adaptation. Revu de détails par la première compagnie en commençant par Raoul, le n°2.
Raoul est curieux de tout. Pour lui. Mayotte est une découverte permanente. Heureux à la plage, en randonnée, au sport, à l'école, il semble n'avoir eu aucune difficulté à affirmer sa personnalité dans le contexte mahorais. Il lit beaucoup et pose des questions d'une maturité étonnante. Lontemps dans l'ombre de son frère ainé, il a cette année pris une grande confiance en lui. Il a excellé à l'école à tel point qu'il saute une classe et intègre la sixième anglais-arabe à la rentrée prochaine.
Doué en sport et d'une grande habilité corporelle, on le voit içi à la fête de l'école étaler son talent.
Demain, Gustave à découvrir...
dimanche 8 juillet 2007
La course de pneu !
Il existe à Mayotte un défi sportif unique :
Courir 2,5km en conduisant grace à deux batons un pneu.
Comme chaque année à pareille époque, des dizaines d'enfants s'entrainent dans les semaines qui précèdent dans l'espoir de gagner cette épreuve devenue mythique.
Hier, samedi, les premiers à s'elancer ont été les jeunes dans une cohue indescriptible. Après quelques centaines de mètres, les meilleurs se détachent; ils sont encouragés le long du parcours par des spectateurs enthoutiastes.
Courir 2,5km en conduisant grace à deux batons un pneu.
Comme chaque année à pareille époque, des dizaines d'enfants s'entrainent dans les semaines qui précèdent dans l'espoir de gagner cette épreuve devenue mythique.
Hier, samedi, les premiers à s'elancer ont été les jeunes dans une cohue indescriptible. Après quelques centaines de mètres, les meilleurs se détachent; ils sont encouragés le long du parcours par des spectateurs enthoutiastes.
Une épreuve sportive intense
L'effort est réel. Courir les deux bras vers l'avant comprime les poumons. L'oxygènation est moindre et la fatigue arrive vite. De plus il faut se concentrer sur la trajectoire du pneu. Nous sommes içi dans la partie difficile de la course où un petit raidillon oblige à donner un dernier coup de rein avant les derniers mètres vers l'arrivée.
La course de pneus des adultes
A partir de 15h, les adultes s'élancent par équipe de quatre coureurs toutes les minutes. Le temps du dernier de l'équipe à franchir la ligne d'arrivée est comptabilisé. L'effort collectif est ainsi recompensé en premier.
Hommage à Jacques Passe, le créateur de la course qui en a fait un des évènements sportifs de l'année et une épreuve optionnelle au baccalauréat !
La première compagnie
Hommage à Jacques Passe, le créateur de la course qui en a fait un des évènements sportifs de l'année et une épreuve optionnelle au baccalauréat !
La première compagnie
jeudi 5 juillet 2007
Envol pour la métropole
mardi 3 juillet 2007
Alambic
Cet alambic ne sert pas à produire un alcool, interdit en territoire musulman (les magasins locaux vendent très bien ces produits légalement même taxés à 90% par les douanes). Nombreux aux détours des chemins et proches des plantations d'Ylang, les alambics servent à extraire l'essence parfumée de la fleur de cet arbre. La cueillette de la fleur se fait très tôt le matin et est immédiatement utilisée. Guerlain a eu une plantation d'Ylang jusqu'à très recemment dont il se servait pour ses parfums. L'essence d'Ylang est la seule à ne pas être produite artificiellement.
dimanche 1 juillet 2007
Occupation du dimanche
Pour les m'zungous, le dimanche signifie, plage, ballade, détente.
Pour la plupart des Mahorais, il en va tout autrement.
De bon matin, les femmes et surtout les jeunes filles se rendent à un point d'eau pour faire la lessive. A la campagne, c'est bien sûr la rivière qui est leur point de rassemblement. A la ville comme celle de Mamoudzou, un filet d'eau peu ragoutant au bord du stade conviendra.
Après la lessive, Mayotte se couvre de linge que l'on fait sécher à même le sol, ou sur les clôtures des collèges ou autres bâtiments administratifs.
Cette pratique lièé aux conditions de vie misérable d'un bonne partie de la population, pose le problème d'hygiène publique. Les gens se lavent également dans ces endroits qui recueillent l'eau de pluie mais aussi les eaux usées. Second problème: la pollution des rivères et donc du lagon, puisque aucun bassin de décantation ne filtre l'eau gorgée de lessive de très mauvaise qualité.
Il semble que Mayotte commence à se préoccuper de ces problèmes avec par exemple demain, la tenue d'une conférence sur ... l'eau.
Pour la plupart des Mahorais, il en va tout autrement.
De bon matin, les femmes et surtout les jeunes filles se rendent à un point d'eau pour faire la lessive. A la campagne, c'est bien sûr la rivière qui est leur point de rassemblement. A la ville comme celle de Mamoudzou, un filet d'eau peu ragoutant au bord du stade conviendra.
Après la lessive, Mayotte se couvre de linge que l'on fait sécher à même le sol, ou sur les clôtures des collèges ou autres bâtiments administratifs.
Cette pratique lièé aux conditions de vie misérable d'un bonne partie de la population, pose le problème d'hygiène publique. Les gens se lavent également dans ces endroits qui recueillent l'eau de pluie mais aussi les eaux usées. Second problème: la pollution des rivères et donc du lagon, puisque aucun bassin de décantation ne filtre l'eau gorgée de lessive de très mauvaise qualité.
Il semble que Mayotte commence à se préoccuper de ces problèmes avec par exemple demain, la tenue d'une conférence sur ... l'eau.
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