dimanche 29 juin 2008

C'est la fin de l'année !


La fin de l'année scolaire rime avec fêtes des écoles. Gustave y a été de sa représentation avec ses camarades. Comme toujours, ce sont des moments colorés et musicaux.

jeudi 26 juin 2008

Divagation


Ce zébu semble se régaler des feuilles d'un Ylang au milieu du jardin d'une résidence de Cavani. Les petits éleveurs manquent de terre pour y faire paître leurs bêtes. Alors ils les laissent au bord des routes ou dans la ville. Cela est bien sur interdit, il y a même une fourrière pour y placer les animaux divagants. Sans grand effet. Cela permet aux enfants de découvrir les animaux de la campagne facilement car il y a également les poules, les moutons et les brebis et donne un petit air Indien à Mayotte.

lundi 23 juin 2008

Cavani


Voilà une autre vision du quartier où nous habitons avec en son centre l'unique stade d'athlétisme de l'ile. Des hauts de Cavani, la vue est superbe.
Un billet d'avion aller-retour pour Mayotte à celui qui reconnait notre maison sur la photo !

samedi 21 juin 2008

La première compagnie à 40 ans (3)


Image improbable.
Voici la grand-mère et un ami Mahorais de la première compagnie surnommé "sorcier". Elle avait dit qu'un tel voyage était impossible, bien aidée par ses frères médecins qui l'avaient convaincue. "Bien trop long à ton age".
La tentation fut bien trop grande et les 40 ans de son premier petit-fils ne pouvaient être manqués.
De ce voyage elle a retenu des images qui lui ont rappelé l'Afrique qu'elle a découvert dans les années 60, le lagon et ses couleurs et notre cadre de vie.
Bien sur, ce ne serait pas Gany si elle n'avait pris conversation avec presque tous les invités de la soirée d'anniversaire, s'intéressant avec une vraie sincérité à la vie de chacun. Merci à elle.

jeudi 19 juin 2008

La première compagnie à 40 ans (2)


Une ENORME surprise !
Alors que les amis entouraient La Première Compagnie autour d'une table dans le jardin, on l'appella. Sa tête se tourna et il vit sur la terrasse son père, sa mère, sa soeur et sa grand-mère, exprès venu de métropole (8000km, 15 heures de voyage et un prix exhorbitant). Beaucoup d'émotion sur le coup et une très grande joie. Magnifique cadeau, merci LN

mercredi 18 juin 2008

La première compagnie à 40 ans


Samedi dernier, LN a organisé une ENORME surprise à la première compagnie pour ses 40 ans. Elle l'a tout d'abord maudit parce qu'il avait pris des risques sur le triathlon en imaginant qu'elle aurait peut-être du annuler si les conséquences de la chute avaient été plus graves...Mais l'homme est solide.
Ainsi donc, les amis étaient présents pour cet évènement et surtout, il y avait...la suite demain !

lundi 16 juin 2008

La der des der (7/7)


Fin, j'ai gagné ! Après quelques secondes adossés aux barrières pour reprendre mon souffle, j'étreins mon adversaire du jour. Merci de m'avoir mis en valeur pour la der des der. Le reste n'est que péripéties. Accueil de la famille et des amis, infirmerie du camp, médecin et infirmier militaires au petits soins pour de grands maux. Malaise vagale le lendemain matin, SMUR et urgences à l'hôpital où le médecin métropolitain tropicalisé m'ausculte en short et en tongues, radios, ostéopathe compétent et tous les soirs changement des pansements au cabinet d'infirmières.

C'était la der des der en senior. Je vous promet de faire mieux pour chacune des catégories vétérans qui m'attendent (V1, V2, V3, V4.....).

La der des der (6/7)


Combien de fois déjà, j'ai volé des places dans les derniers hectomètres ? Presque à chaque course. Ego quand tu nous tiens. Dernier virage, je suis à sa hauteur. Je sais ce qu'il faut faire; le laisser s'emballer; le laisser croire, rester de côté à peine derrière lui sans vraiment qu'il me voit et puisse me jauger. Lorsque le speaker annonce son numéro de dossard et son nom (salaud de militaire, c'est ma course, la der des der, tu n'as donc rien compris, je suis l'attraction !), j'allonge la foulée, il accélère. Sait-il seulement que mes grandes jambes sont capables d'aller vite. Sait-il qu'en classes primaires, j'étais le meilleur en sprint, en saut en hauteur, en saut en longueur et en course longue, que j'étais toujours le dernier à être touché au lapin-chasseur. Non ! Eh bien, il va être puni pour son ignorance, cruellement. Ego, ego, ego. Il y a maintenant plus de monde autour de l'arrivée. Eux aussi doivent comprendre que ce corps meurtri et abimé va leur en mettre plein la vue. Vous voulez du pain et des jeux. Vous aurez le sang du vainqueur entre ces deux là qui luttent pour briller sous la banderole d'arrivée. Ego, je t'appelle encore une fois et je pousse sur les jambes et la foulée est aérienne et les bras tirent sans se crisper. Le souffle puissant est coordonné à la fréquence des membres Il est des moments d'extases en sport où le corps et l'esprit fusionnent. J'y goutte là dans ces derniers instant alors qu'il reste 30 mètres. Je suis devant maintenant, je le sens s'accrocher désespérément. Cours toujours, échine-toi, je resterai à ma place ! J'entends à peine les cris de joies qui nous accompagnent.


P.S. Photo : l'ombre devant le coureur, c'est moi dans le sprint final. Remarquez le regard des spectateurs. Qui admirent-ils?

La der des der (5/7)


Qu'est-ce qui me pousse aujourd'hui, l'épaule endolorie, le coude abimé, la fesse sans doute brulée sous le cuissard, le genou troué et saignant, le tibia râpé, à avancer encore et toujours ? Je suis plongé dans ces réflexions. L'évidence me vient.

Qu'ai-je à prouver et à qui ? Tout le monde se fiche de cette course, il n'y a aucune couverture médiatique nationale, les spectateurs peu nombreux sont les familles et amis qui accompagnent les coureurs, la population locale est à peine dérangée par la démonstration des sportifs. Est-ce l'esprit du noble Coubertin qui me fait participer ? Il y a longtemps que les sportifs professionnels survitaminés et markétés l'ont jeté avec la sueur de leur corps. Je n'appartiens pas à ceux là. Il n'y aurait rien qui me fasse avancer ?

C'est MA course, la dernière course SENIOR, la der des der qui vient clore un cycle sportif. Je ne peux empêcher d'être un vétéran sportif dans 3 jours. Je ne peux obliger mon corps à améliorer mes performances, elles ne peuvent que baisser avec les années. Alors il faut du panache pour la der des der. Cette chute est un don du ciel. Elle m'oblige à me surpasser, elle fait de moi un héros, les enfants grimacent à la vue de mes plaies, les adultes applaudissent le courage. Cette chute donne une intensité dramatique à la der des der. C'est l'ego qui me pousse, rien que l'ego, immense et outrageusement démesuré en ce jour. C'est lui qui me fait grimper la dernière cote avant l'arrivée en accélérant régulièrement. Je sens mes cuisses me porter, je prend confiance, je vais bien finir. Il y a là deux coureurs dans ma ligne de mire à cent mètres pour l'un et deux cents pour l'autre. Je n'ai aucun doute, je vais les bouffer. Le premier abdique sans lutter et en me souriant avant que la pente ne s'adoucisse. Le second prend maintenant de la vitesse, il semble plus jeune que moi. Il est dans la pire des positions qui soit, il me sert de lièvre.

La der des der (4/7)

Arrivé au stade de Tsingoni, je jette le vélo, le casque, les gants, vide mon bidon sur le visage et bois un coup. J'appréhende la course à pied. Autant parce que, l'an dernier j'avais explosé au bout de deux kilomètres que parce que je ne sais pas si mon genou ensanglanté me portera aujourd'hui. Il y a du monde, des connaissances, je reste digne et court. Le parcours à pied commence par une descente. Je réalise vite que chaque pas meurtri mon genou. Sur le plat, il est moins douloureux. Dans les montées, je ne peux tirer sur mon bras droit à cause de l'épaule. Les coureurs de la course par équipe volent alors que je tente garder une vitesse de footing. Je suis puni par celle que j'ai doublé deux fois en vélo. Elle est revenu doucement sur moi et tout aussi patiemment, s'éloigne mètre par mètre jusqu'à disparaître après un virage. Elle gagnera la course féminine. Je pense aux raisons qui expliquent ma présence dans cette course. Participer à un événement sympathique, le goût de l'effort, l'attrait de la compétition, se prouver qu'on est encore jeune. Pourquoi se donner tant de mal alors que le week end sert à se reposer. Le paysan que je croise et qui mène ses zébus à la rivière n'a pas besoin de courir le dimanche ou de s'entraîner après sa journée de labeur. Il doit manquer quelque chose dans nos vies de travail pour que nous éprouvions le besoin de nous dépenser et de nous activer. La piste serpente entre les champs d'Ylang, les gamins sautent de joie et me tape dans la main. Je salue respectueusement les bouenis qui lavent le linge à la rivière. Elles me répondent tout aussi poliment. Je lance un mot aux fusées mahoraises qui avalent les kilomètres et jouent la gagne par équipe. Ces attitudes dérisoires distraient mes sens et freinent les informations du système nerveux vers mon cerveau. La douleur ne l'atteint plus, mes neurones occupés ne l'acceptent pas.

La dr des der (3/7)


Je peux à peine appuyer sur les pédales, je roule je ne sais comment.

Arrive le ravitaillement, je verse l'eau du verre en plastique tendu par le bidasse sur mes plaies. Voir un visage me réconforte terriblement. Le vélo me porte sur la piste plus que je ne le dirige. Je compte le nombre de concurrents doublés et le nombre de concurrents qui m'ont doublé; je ne suis pas largué. Petit à petit je retrouve un rythme et l'énergie. Il aura fallu dix minutes pour que les conséquences immédiates du choc de la chute s'estompent. Je me surprend à me mettre en danseuse dans la côte qui mène au village de Combani. A un carrefour, le militaire d'un geste nonchalant m'indique une direction que j'interprète mal. Il se reprend « C'est par là, Monsieur ». Je le maudit, fais demi tour rapidement. Il s'excuse quand je passe devant lui. « Ce n'est pas grave ». Décidément je suis très positif aujourd'hui. Dans la ligne droite qui longe le golf, mon esprit se focalise sur la prochaine longue descente où l'an dernier j'avais passé cinq cyclistes. Je l'aborde avec la rage, je m'encourage à haute voix : « Allez Olivier ! Allez, arrache toi ! Je dois rester les yeux fixés sur les trous de la piste, le vélo évite les pièges. Je reviens sur des concurrents que j'ai déjà doublé avant la chute. Au niveau d'un gué, je me jette hors du cadre et franchi l'obstacle en poussant le VTT qui a de l'eau jusqu'au moyeu, en m'invectivant toujours plus. Une adversaire est plantée là au milieu de l'eau. Je connais ses capacités. Dans le raidillon qui suit, je pousse fort pour la dissuader de tenter de me rejoindre. Je dois passer pour un cinglé tellement je me botte les fesses verbalement. Dernière partie sur la route avant le changement d'épreuve; le premier de la course par équipe, parti une demi-heure après les individuels me dépose avec un petit mot d'encouragement. Sympa le gars, peut-être aussi est-ce un peu de la pitié. J'admire ses mollets.

La der des der (2/7)

Dans la première côte, terrible, où nous sommes obligés de mettre pied à terre, j 'avale tranquillement trois concurrents. Je reviens doucement sur un autre. Il me faudra une autre bosse pour le manger. Je sens que j'ai un bon mental. Les paysages sont magnifiques sur cette partie de course. On m'annonce mon classement : 19ème. Sur la piste Bamana, les creux et petites bossent se succèdent et je sais que mon heure va bientôt arriver, je connais le parcours. Il y a une partie rapide où il faut prendre des risques. Dans la première longue descente qui est plus un faux plat, j'appuie sur les pédales, je cale le vélo sur la partie en ciment de la piste qui permet aux véhicules de l'emprunter en saison des pluies et je fonce. Il y a à peine la largeur d'un pneu de voiture, de part et d'autres ce sont cailloux et trous. La vitesse est vraiment impressionnante, je double encore deux cyclistes moins téméraires.

Il ne reste que quelques hectomètres avant la fin de cette partie rapide. Je ne maîtrise plus le vélo, la roue avant sort du sillage sécurisé et vient frotter sur l'arrête en béton. Le peur de tomber me tétanise et je me laisse chuter sur le côté à vive allure... Le choc est violent. Première pensée angoissante: je ne vais pas finir la course ! C'est impossible, on ne peut pas jeter les efforts fournis à l'entraînement à cause d'un manque de lucidité de quelques dixièmes de seconde. Je refuse de ne pas finir MA DERNIERE COURSE SENIOR. Je n'ai jamais abandonné de course. Je bouge mes membres; rien ne semble cassé. Le vélo : il a déraillé, je tente de remettre la chaîne avec ma main droite. C'est impossible, j'ai trop mal à l'épaule. La main gauche supplée le membre handicapé. On me double sans un mot. C'est la course, chacun ses difficultés. J'enfourche péniblement le vélo et je crie. Autant pour me faire violence et avancer péniblement que parce que j'ai mal. Le genou saigne. A cet instant j'imagine finir en vrac, mettre trois heures trente et franchir la ligne dernier.

La der des der (1/7)


Après une semaine de suspens intolérable, voici le récit des évènements de dimanche dernier. Si vous n'avez pas le temps ou si vous ne supportez pas le manque d'humilité du sportif que je suis...abstenez vous !

En effet PAPYCLAU et COLDU, vous avez sans peine deviné que c'est une chute de vélo qui a provoqué ces traumatismes.

Tout a commencé il y a quelques mois lorsque je me suis remis plus sérieusement à l'entraînement dans l'objectif de courir les triathlons du début de la fin de l'automne (fin du printemps pour vous). J'avais clairement en tête de bien figurer pour la dernière fois que j'apparaissais dans la catégorie « Senior ». Remarquez que les sportifs sont lucides sur leurs capacités; après 40 ans nous sommes des vétérans alors que les publicitaires nous font croire que les « séniors » sont les plus de soixante ans.

Samedi soir, j'ai donc avalé un énorme plat de pâtes. Le triathlon du GSMA se déroule sur un parcours de 500m à la nage, 21 km de VTT et 10km de course à pied.

Je suis parti de la maison juste à temps pour arriver au départ de la course sur la plage de SOHOA. LN a bien voulu m'accompagner, je la serine depuis des jours avec mes « c'est ma dernière course SENIOR, c'est ma dernière course SENIOR, après je suis vieux! ». Je veux en profiter, je veux donner le maximum. Voilà mon état d'esprit au début de l'épreuve.

La lumière est belle ce matin et la mer légèrement formée Le départ est donné, je ne me précipite pas sachant que la nage est mon point faible (il y a un an, je ne savais pas nager en crawl). Sur la photo, je suis de dos en élégant maillot bleu. J'ai du mal à trouver le bon rythme et je suis rapidement à la traine avec un concurrent qui brasse. Après 13 mn je sors de l'eau en dernier, encouragé néanmoins par les spectateurs. Au parc à vélo, lors de la transition, je rattrape une partie de mon retard sur ceux qui me précèdent.

jeudi 12 juin 2008

Grand blessé


Les blessures sous un autre angle de notre première compagnie. Avant le récit détaillé qui amena cet état, voici un dernier bilan. Sur le moment les militaires se sont occupés à nettoyer les plaies et à prescrire quelques radios. Lundi matin, malaise vagual et urgences à l'hôpital de Mamoudzou. Les radios n'ont rien montré de cassé. Comme il ne se sentait toujours pas bien et que son épaule et son cou le faisaient vraiment souffrir, la première compagnie a été chez l'ostéopathe qui lui a remis les cervicales en place (qui pincaient le nerf vague) et son épaule qui avait bougé. Il va beaucoup mieux maintenant et se réjouit tous les soirs d'aller prendre une douche à la Betadine rouge dans le cabinet des infirmières avant de se faire remettre des pansements propres et neufs (tibia, genoux, fessier et coude).

mardi 10 juin 2008

Danseuse


Ce dernier WE fut bien rempli. En plus de l'évènement de dimanche dont nous vous reparlerons bientot, il y a eu la traditionnelle fête de l'école de fin d'année; un spectacle suivi de la kermesse. Fifi s'est distinguée dans une représentation d'Aladin où elle jouait Jasmine.

dimanche 8 juin 2008

La der des der !


Voilà la première compagnie bien affaiblie. Que lui est-t-il arrivé ? Rendez vous dans quelques temps pour tout vous expliquer. En attendant vos réponses sont les bienvenues !

vendredi 6 juin 2008

Herbe à chat


Fisto, le chat de la famille aime nous accompagner au jardin. Son grand plaisir est de mordiller les racines des mauvaises herbes arrachées par LN. Ensuite, il se roule par terre, court dans tous les sens et manifeste beaucoup de joie. Il parait que l'herbe à chat leur permet de se purger.

mardi 3 juin 2008

Artiste de Mayotte


Nous vous avons fréquemment présenté le peintre Marcel. Son oeuvre bien sur a pour thème Mayotte. Il peint actuellement de grands tableaux sur ce qui "est en train de disparaitre" comme il le dit lui-même. Après Mayotte, il va poursuivre avec les grands formats de Mohéli, Anjouan et la Grande Comore afin de former un ensemble de l'archipel.
Il vient de débuter un blog; pour mieux le connaître et sourire car il ne manque pas d'humour le bougre.
http://comores-mayotte-art.blogspot.com/

lundi 2 juin 2008

Surprise dominicale


Au détour d'une ballade dans Cavani, le quartier où nous habitons, nous avons été surpris de tomber sur des vestiges industriels. Cela ressemble à ceux d'une usine sucrière. Le propriètaire du terrain les a plutot bien mis en valeur au milieu du parking de la résidence. Ils sont néanmoins cachés de notre regard venant de la rue par la palissade. Hier, le portail était ouvert...

dimanche 1 juin 2008

Invitation


Ce Dauphin nous invite à venir le voir. "Bientôt, nous dit il, mes amies, les baleines à bosses seront de retour !"

Dans quelques semaines, en effet, les gros mammifères nous enchanterons
avec leur formidable spectacle. Pour les malchanceux qui ne pourront
les croiser lors d'une sortie en bateau, le dauphin assurera un intérim
plus que joyeux et bondissant.